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Mise en place d’un accord de partenariat multilatéral pour la protection de la Réserve de biosphère du Mont Nimba
Avec le soutien du programme PAPFor, la Station Scientifique du Mont Nimba, l’Institut de Recherche Environnementale de Bossou et le Centre de Gestion du Mont Nimba et du Simandou ont signé le 14 octobre 2023 un accord pour améliorer la gestion de la Réserve de Biosphère du Mont Nimba.
L’accord vise à relever les défis dans la réserve de biosphère, où le braconnage, les feux de brousse incontrôlés et l’augmentation des activités humaines à la périphérie de la réserve contribuent à l’isolement écologique du site. Les pressions sont exacerbées par le fait que la zone tampon autour de la réserve est à peine fonctionnelle, voire inexistante.
En 1995, le Centre de gestion du Mont Nimba et du Simandou (CEGENS) a été mandaté par le gouvernement guinéen pour prendre en charge la gestion directe de la réserve de biosphère, ce qui incluait la supervision des activités minières, la surveillance et la liaison avec les communautés. Ceci a conduit à un partenariat conjoint avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MESRSI) et le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD), afin d’établir et de renforcer une coopération fructueuse entre les institutions de recherche guinéennes et d’autres ministères ayant des missions similaires.
La réserve de biosphère présente une mosaïque d’habitats composée de forêts sempervirentes de plaine et de forêts d’altitude. Elle est riche en biodiversité avec de nombreuses espèces endémiques. Malgré des investissements accrus ces dernières années, une surveillance efficace reste un défi, car la protection du paysage montagneux dépend fortement des contributions des donateurs internationaux. À cela s’ajoute l’absence d’un système de gestion commune pour l’ensemble du paysage et d’un système de surveillance écologique des principaux atouts et de documentation des résultats. L’absence d’activités alternatives génératrices de revenus pour les communautés locales entrave encore davantage les efforts de conservation.
Les objectifs de l’accord multilatéral entre les trois organismes sont de s’engager conjointement dans la gestion durable des ressources naturelles, de rechercher des possibilités de financement et de documenter, planifier, mettre en œuvre et contrôler les programmes et projets de recherche sur les écosystèmes forestiers.
À l’avenir, les trois parties établiront un plan de travail annuel définissant les objectifs à atteindre, la stratégie d’intervention, la description des activités, les ressources matérielles et humaines nécessaires, le calendrier de mise en œuvre et le budget correspondant.