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Expansion de l’agriculture sur brûlis
Les champs se font généralement sur des terres où la quasi-totalité des arbres sont abattus et la végétation brûlée. La fertilité du sol n’est pas garantie au-delà de 2 ans. Les communautés locales sont obligées d’ouvrir à nouveau un champ, ce qui, malheureusement, occasionne la déforestation et le tarissement précoce des cours d’eau. La parcelle initiale est abandonnée et il faudra plusieurs dizaines d’années de jachère pour être de nouveau exploitable. Dans le paysage OKKPS, les besoins en terres fertiles s’accroissent avec l’explosion de la démographie, les agriculteurs font des incursions illégales dans les forêts classées de Soyah, Pinselli, et la réserves de Sabouyah à la recherche de nouvelles terres. Cependant, ces communautés finissent par s’installer dans ces forêts et pratiquent la chasse. Cela accélère la dégradation des habitats naturels et la diminution des effectifs des espèces animales.