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Agriculture itinérante
Les cultures vivrières ont un bien meilleur rendement sur des sols caractérisés par des décennies de dépôt de matières organiques laissées par la forêt primaire.
Par conséquent, la forêt est défrichée pour être plantée pendant quelques années de cultures comme le riz, puis les légumes, puis les arachides, avant que les terres soient abandonnées ou laissées en jachère, après un rapide épuisement des sols dénudés. Cette pratique est l’un des principaux facteurs de la déforestation et de la perte d’habitats naturels, auparavant protégés par des règles coutumières (forêts sacrées), qui se solde par la perte de la connectivité du paysage.
Un autre facteur majeur sous-jacent est la croissance démographique, qui exerce une pression accrue sur l’habitat forestier à convertir en agriculture.